C'est une affaire dont se seraient bien passés les chasseurs du 06, qui luttent au quotidien pour défendre une image irréprochable de leur passion. Ce lundi 1er décembre, le tribunal correctionnel de Nice examinait le dossier de trois hommes accusés de braconnage. Le scandale vient du profil des prévenus : il ne s'agit pas de novices, mais de figures locales, incluant un président de société de chasse et un garde assermenté. Ils sont accusés d'avoir tué illégalement un cabri en 2023, puis deux chamois en 2024.
La battue aux chiens : une hérésie pour le chamois Au-delà des tirs illégaux, c'est le mode opératoire qui choque la communauté. Les trois hommes ont organisé des traques avec des chiens courants. Or, la chasse au chamois est l'école de la discrétion et du silence. Elle se pratique traditionnellement à "l'approche" (ou au pirsch), une méthode noble qui laisse une chance au gibier et exige une connaissance parfaite de la montagne. Transformer cette quête solitaire en battue bruyante est non seulement interdit, mais considéré comme une faute morale grave par les spécialistes de l'espèce.
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Identifier avant de tirer : la base de l'éthique Cette affaire souligne la différence entre un tireur et un véritable chasseur de montagne. En altitude, la règle d'or est l'identification formelle (sexe, âge, état de santé) avant tout prélèvement. Tirer un cabri ou un animal non attribué témoigne souvent d'une précipitation coupable. Pour pratiquer cette chasse exigeante dans les règles de l'art, l'équipement joue un rôle clé. Sur France-Chasse.com, les passionnés de montagne s'orientent vers des Optiques de haute précision (Voir les Jumelles et Longues-vues). Posséder une optique lumineuse et puissante permet d'observer longuement l'animal à distance et de prendre la décision de s'abstenir en cas de doute, ce qui est l'essence même de l'acte de chasse.
Tolérance zéro L'Office Français de la Biodiversité (OFB), qui a mené l'enquête, démontre ici l'efficacité de la police de la chasse. Si des associations de protection animale se sont portées partie civile, les chasseurs eux-mêmes sont les premiers lésés par ces agissements. Ces "brebis galeuses" ternissent le travail de gestion accompli par des milliers de bénévoles et justifient la sévérité de la justice à leur égard.
